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Tester l’humidité de son bois pour une combustion optimale

Faire 50 % d’économies par an sur sa facture de chauffage en choisissant un chauffage au bois est une promesse attractive. Sa réalisation tient cependant à une condition, un faible taux d'humidité du bois. Pour générer effectivement de la chaleur, le bois inséré dans le foyer doit être déjà sec et donc contenir un taux d'humidité inférieur à 23%. Or il n'est pas possible, d'un simple regard, d'apprécier la qualité de séchage du bois, notamment quand l'air ambiant est déjà humide comme en hiver. Que vous soyez équipé d'une cheminée ou d'un poêle à bois, il est recommandé de s'équiper d'un humidimètre ou d'un testeur d'humidité.

Dixneuf revient pour vous sur la corrélation entre les avantages du chauffage de bois et la nécessité d'introduire du combustible à un niveau d'humidité optimal.

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Qu’est-ce qu’une combustion optimale

Une combustion optimale répond à plusieurs points essentiels.

Une combustion immédiate et efficace

En introduisant une bûche humide au sein de votre cheminée, le combustible va commencer par sécher, entraînant différents désagréments et compromettant la qualité de la combustion. Or, il faut que le bois forme rapidement les braises qui délivrent la chaleur.

Par efficacité, on entend aussi longévité du matériel : une mauvaise combustion causée par l’alimentation du feu en bois humide aura tendance à encrasser le système et donc à l’endommager sur le long terme. Les appareils n’obtiennent alors plus le même résultat dans la production de chaleur, les modèles équipés d’une vitre voient l’écran s’opacifier et le diamètre de l’évacuation des fumées est réduit par la suie. Pour des raisons écologiques, utiliser un bois sec est fortement recommandé. En effet, un bois sec dégagerait 4 fois moins de Co2 qu’un bois humide, générant donc moins de pollution dans l’air.

Une combustion économique

Une combustion optimale se traduit par une combustion lente, qui ne nécessite pas de fréquentes recharges. Or, le fait d’introduire du bois humide dans le foyer, bois qui ne se consumera pas immédiatement, provoquera la tentation de charger le feu davantage en espérant ranimer la flamme. Mais pour obtenir une combustion économique, il est plutôt conseillé d’opter pour du bois de chauffage qualitatif (types charme, chêne vert, chêne blanc ou hêtre) et de tester avec précision l’humidité des bûches dont le niveau d’humidité doit être inférieur à 20%.

Différents avis corroborent l’idée que la combustion de bois humide est moitié moins calorifique que la combustion du même volume en bois sec. Pour obtenir une même chaleur, en fonction de la qualité de séchage du bois, il faudra donc parfois doubler la charge en bois, ce qui n’est ni économique, ni écologique.

Une combustion écologique

Le bois est une énergie verte dont le bilan carbone est qualifié de neutre à la condition que son exploitation, grâce à la photosynthèse, permette l’absorption d’autant de C02 que sa combustion en provoque. Or, cet équilibre n’est atteint que si le bois se consume intégralement.

Quels sont les risques encourus par une combustion imparfaite ?

Plusieurs désagréments sont constatés en cas de combustion partielle.

Formation de dépôts de suie

La combustion d’un bois humide provoque la formation de dépôts de suie qui viennent encrasser le foyer, les conduits, obstruer l’évacuation des fumées et présentent un risque d’incendie.

Réduction du rendement énergétique

Une combustion partielle réduit le rendement énergétique de votre installation de chauffage et génère des gains économiques plus faibles que ce que vous escomptiez.

Augmentation des émissions polluantes

L’utilisation de bûches  humides amène une combustion imparfaite et produit une série de gaz nocifs supplémentaires. Une combustion sous-optimale libère notamment du monoxyde de carbone, de l’hydrogène sulfuré et des particules fines. Outre les effets néfastes que ces émissions peuvent avoir sur la santé des occupants du logement (il est recommandé d’équiper son logement d’un détecteur de monoxyde de carbone car aujourd’hui seul le détecteur de fumée est obligatoire), une mauvaise combustion peut aussi accroître la pollution de l’air.

Comment maximiser l’efficacité de votre système de chauffage par la maîtrise du taux d’humidité du bois ?

Le contrôle du taux d’humidité est un levier d’efficacité pour votre système de chauffage.

Le stockage

Vous venez de recevoir la livraison de votre stock de bois et vous vous demandez comment l’entreposer pour le préserver de l’humidité ? Choisissez un endroit abrité et aéré. Votre stock doit ensuite être rangé en pile. Prendre ces mesures de stockage permet de ventiler le stock et met en place de bonnes conditions de séchage pour le bois.

Méthodes de mesure de l’humidité

À moins que de l’eau ne ruisselle de vos murs, il est difficile de savoir avec précision le niveau d’humidité régnant dans votre logement, et a fortiori de l’humidité du bois que vous vous apprêtez à utiliser pour vous chauffer. Certains signes physiques témoignent d’un bois sec (sa légèreté, d’éventuelles fissures, sa couleur, car le bois est plus clair une fois sec), mais vous n’aurez de certitude qu’en mesurant son taux d’humidité.

Vous pourrez lire sur le site de l’Office National des Forêts (ONF) que la mesure de l’humidité du bois de chauffage s’obtient grâce à une étuve dans laquelle le bois est séché à 105°C jusqu’à atteindre une masse constante (généralement entre 7 et 24 heures). La mesure de l’humidité est établie en faisant le calcul de la différence entre le poids du bois avant et après le passage en étuve. Cette solution n’est pas envisageable pour une utilisation domestique tandis que les testeurs apportent des mesures précises sans s’équiper d’un matériel professionnel.

L’intérêt d’un testeur d’humidité pour bois

Grâce à cet appareil dont l’utilisation est aussi aisée que le transport, vous disposez d’un outil de mesure vous permettant de contrôler l’humidité du bois au moment où vous l’achetez (sachant que la majoration du prix du bois sec n’est justifiée que si le taux d’humidité est effectivement inférieur à 23%), et au moment où vous souhaitez insérer votre bois dans le foyer.

L’intérêt du testeur d’humidité, ou humidimètre, est donc de pouvoir s’appuyer sur un outil pour obtenir des mesures fiables. Grâce à ce testeur, vous pouvez contrôler votre approvisionnement, tant en termes de qualité qu’en termes de prix, vérifier que votre lieu et votre système de stockage sont efficaces et enfin vous assurer que le bois que vous vous apprêtez à utiliser est suffisamment sec pour une chauffe optimale.

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